La Sirène : une nouvelle saison musicale sous le signe du succès

Record d’affluence, artistes de renom et ouverture à de nouvelles découvertes : la salle rochelaise entame sa saison 2025/2026 sur les chapeaux de roue, avant l’arrivée d’une salle supplémentaire de 2 000 places prévue à l’horizon 2028.

La Sirène confirme son statut de lieu incontournable des musiques actuelles. L’an dernier, les concerts des Idles (Bristol) affichaient complet en dix minutes, tandis que Manu Chao ou Franz Ferdinand remplissaient la salle en moins d’une heure. La nouvelle saison démarre sur la même dynamique : Feu ! Chatterton, Xavier Rudd ou Wallace Cleaver ont vu leurs billets s’arracher en quelques minutes seulement.

« C’est un très bon signal pour la salle », se réjouit son directeur depuis quinze ans, David Fourrier. À l’heure où nombre de structures culturelles peinent à survivre, La Sirène affiche une santé éclatante. Mieux encore, elle bénéficiera prochainement d’un nouveau lieu de 2 000 places debout, attendu pour 2028-2029. Parallèlement, l’association XLR, gestionnaire du site, devrait voir son mandat prolongé d’une dizaine d’années par les élus rochelais.

Entre têtes d’affiche et découvertes

Le programme 2025/2026 navigue entre valeurs sûres et jeunes talents. Feu ! Chatterton (23 octobre), Suzane (22 novembre) ou Disiz (18 décembre) incarnent les têtes d’affiche qui attirent le public en masse et installent une relation de confiance durable.

Mais la curiosité reste au cœur de la programmation. La saison s’ouvrira le 3 octobre avec la rappeuse Chilla. Suivront la chanteuse de jazz Gabi Hartmann, invitée du La Rochelle Jazz Festival (12 octobre), le pianiste arménien Tigran Hamasyan (4 novembre), ou encore le musicien franco-libanais Bachar Mar Khalifé (15 octobre, hors les murs, à Rochefort).

Une ambition culturelle affirmée

En conjuguant grands noms et nouvelles voix, rock, rap, folk ou jazz, La Sirène continue de séduire un public fidèle, prêt à sortir de sa zone de confort. Une stratégie qui explique sans doute pourquoi, plus d’une décennie après son ouverture, la salle rochelaise reste l’un des hauts lieux musicaux de la façade atlantique.

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