La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a levé le voile sur les raisons de l’échec cuisant de l’appel d’offres pour la création d’un parc éolien au large de l’île d’Oléron. Aucun des neuf candidats présélectionnés n’a finalement déposé de dossier.
Dans son analyse rendue publique le 24 septembre, l’autorité indépendante pointe plusieurs freins majeurs : une hausse considérable des coûts d’investissement, des délais administratifs interminables et la profondeur du site envisagé, situé à une quarantaine de kilomètres au large de la Charente-Maritime.
Chargée de superviser les procédures d’attribution des parcs éoliens offshore, la CRE avait délibéré dès la fin juin sur le projet « Oléron 1 » et sur celui de « Centre Manche 2 », au large de la Normandie. Mais si le second a franchi une étape décisive, le dossier oléronais, lui, s’est soldé par un refus net des industriels de s’engager.
Cet échec illustre les difficultés persistantes de la filière éolienne en mer en France, confrontée à des contraintes techniques, financières et réglementaires toujours plus lourdes.